Édition du vendredi 21 avril 2006
Finances des collectivités locales : le mouvement de stabilisation de leurs dépenses se confirme en 2005
Les premiers résultats de lanalyse par la direction générale de la comptabilité publique (DGCP) des finances locales en 2005 (1) montre que le mouvement de stabilisation de leurs dépenses se confirme.
La hausse de leurs dépenses totales atteint en effet 5,2% de 2004 (169,18 milliards) à 2005 (178,00 milliards deuros), contre + 9,6% de 2003 (154,30 milliards) à 2004.
En 2005, les dépenses dinvestissement restent dynamique (+6,3%) et la progression des charges de fonctionnement (+4,5%) ralentit par rapport à 2004 (+11,1%).
Le dynamisme des dépenses déquipement constaté en 2004 se confirme en 2005. Outre les obligations de mise aux normes, le cycle électoral explique également cette évolution.
Ainsi les projets communaux arrivent à maturité alors que ceux des exécutifs régionaux sont en phase délaboration.
Sagissant du fonctionnement, la hausse des produits (+5,1%) est supérieure à celle des charges (+4,5%). Les transferts de compétences relatifs à la loi du 13 août 2004 nengendrent pas, en 2005, une hausse des charges de fonctionnement aussi importante que celle constatée en 2004.
Linvestissement des EPS sétablit en 2005 à 4,8 milliards deuros soit une progression de 8,5%, inférieure à celle de 2004 (+21,2%). Les charges dexploitation augmentent de 4,9%. Les recettes liées à l'activité hospitalière non financée par l'assurance maladie saccroissent de 7,7% suite à lévolution du mode de financement des EPS (tarification à lactivité).
Lévolution favorable des produits de fonctionnement induit un redressement de lautofinancement (pour les départements et les régions, la progression est supérieure à 13%). Néanmoins, le dynamisme des dépenses dinvestissement conduit à constater un accroissement de lendettement des collectivités.
(1) Le champ des collectivités couvert par cette étude comprend les collectivités territoriales (communes, départements, régions), les groupements à fiscalité propre (GFP), les établissements publics de santé (EPS) ainsi que les établissements publics sociaux et médico-sociaux (EPSMS). Les GFP, pour leur part, comprennent les communautés urbaines, communautés dagglomération, communautés de communes et syndicats dagglomération nouvelle. Selon la DGCP, les EPSMS feront lobjet dun développement distinct en raison dun mode de financement et dune activité différents de ceux des collectivités locales.
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